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A Boston, 1200 personnes assistent au concert de l’Institut Schiller dédié à la mémoire de Kennedy

Janvier de 2014

 

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« Un homme peut mourir, des nations peuvent s’épanouir et périr, mais les idées continuent de vivre. Les idées perdurent sans périr. » — John F. Kennedy

Credit: Joanne McAndrews/Schiller Institute
L’Institut Schiller performe le Requiem de Mozart dans la cathédrale de Sainte-Croix, à Boston.

Dimanche le 19 janvier à Boston, quelque 1200 personnes assistèrent au concert à la mémoire du président John F. Kennedy, au cours duquel fut interprété le Requiem de Mozart. Cet événement dédié au président assassiné, fut en commémoration de la messe de Requiem du 19 janvier 1964, 50 ans après, jour pour jour, au même endroit à la cathédrale Sainte-Croix de Boston.

La Chorale de l’Institut Schiller dirigée par John Sigerson, en plus de quatre solistes, fut accompagnée par un orchestre spécialement assemblé pour cette occasion. Nataly Wickham, soprano; Heather Gallagher, mezzo-soprano; William Ferguson, ténor; et Ron Williams, basse. La performance musicale fut ajustée au diapason de Verdi, La=432 Hz. Certaines sélections de discours par JFK furent insérées à certains moments durant la prestation du Requiem afin de souligner certains aspects de la « Vision de la Nouvelle Frontière »: « Ensemble explorons les étoiles, conquerrons les déserts, éradiquons les maladies, atteignons les profondeurs des océans et encourageons les arts et le commerce… Aujourd’hui la trompette nous appelle de nouveau – un appel à porter le fardeau d’un renouveau, année après année, ‘nous réjouissant dans l’espoir, demeurant patient dans la tribulation’ – un combat contre les ennemis communs de l’humanité : tyrannie, pauvreté, maladie et la guerre. »

Le concert fut précédé par de brèves interlocutions de plusieurs invités importants, notamment l’ancien maire de Boston Raymond Flynn, également ancien (?) ambassadeur américain au Vatican, et Helga Zepp-LaRouche, fondatrice de l’Institut Schiller, avec plusieurs salutations citées à l’audience, en provenance du Président de la République de l’Irlande, Michael D. Higgins; le Conseiller municipal de Boston Stephen J. Murphy; et le chanteur d’opéra Nicholas DiVirgilio, le soliste ténor lors de la performance du Requiem en 1964. Dans sa lettre, DiVirgilio décrivit l’intense expérience émotionnelle qu’il vécut lorsqu’il chanta le Requiem à l’époque, voyant Jacqueline Kennedy à genou devant lui recevant la communion : Pour moi, le « Benedictus » est la partie la plus belle et la plus émouvante du Requiem de Mozart, et ce fut une joie de la chanter dans de pareilles circonstances. Voyant Jacqueline Kennedy ainsi à genou, priant, et lorsque je vis une larme qui coulait sur ses joues durant le « Benedictus », je fus frappé par une foudre émotionnelle que je n’avais jamais senti dans ma carrière de chanteur. »

Schiller Institute Choir Director John Sigerson.

 L’ambassadeur au Vatican Flynn souhaita la bienvenue à l’audience dans la cathédrale de Sainte-Croix en son nom et en celui du Cardinal Sean O’Malley, et remercia la chorale et l’orchestre pour la commémoration de cette performance historique de 1964, rappelant qu’il avait été lui-même un membre de l’audience cinquante ans auparavant. Flynn dit : « Nous sommes très fiers de vous tous, et particulièrement l’ensemble qui est avec nous en ce jour historique. Cette cathédrale fut l’hôte de plusieurs moments incroyables, comme la visite de John Kennedy, et son service funéraire en 1964. J’y étais… et je sais que je parle pour tous les habitants de Boston quand je vous souhaite la bienvenue, merci d’être ici, merci de partager votre talent en ce jour historique qui est si important pour la population de Boston… et je suis sûr que le Cardinal Archévêque de Boston Sean Patrick O’Malley, un merveilleux leader de l’Église Romaine Catholique, vous souhaite la même bienvenue, ainsi que le Pasteur Kevin O’Leary qui travaille ici à la cathédrale. Je souhaite que nous ayons un grand concert ce soir, que Dieu vous bénisse. Merci »

Helga Zepp-LaRouche, Présidente de l’Institut Schiller.

Durant ses remarques d’introduction, Helga-Zepp LaRouche souligna que la présente génération de leaders doit rapidement intérioriser la vision de l’avenir qu’avait Kennedy, et « reprendre les rennes de son immortalité », citant les récents écrits du Pape François, dans lesquels celui-ci demande à ce que le commandement « Tu ne tueras point », devienne le standard nécessaire pour une justice politique et économique globalement. Mme Zepp-LaRouche dit : « Il est nécessaire de commémorer la célébration du Requiem de Mozart qui fut performé en l’honneur de John F Kennedy, il y a cinquante ans dans cette cathédrale. Il est urgent d’évoquer, à nouveau, l’esprit divin et la beauté de cette composition de Mozart afin de reprendre contact avec le monde meilleur que représentent Kennedy et Mozart. L’assassinat de Kennedy marque la coupure profonde, le changement de paradigme dont souffre le monde aujourd’hui. Durant son court mandat à la Présidence, les USA et le monde furent inspirés par la confiance envers le perfectionnement illimité de l’Homme et de son habileté à faire face aux défis, faisant confiance à Dieu, ainsi qu’en la créativité de l’Homme à appliquer le progrès scientifique et technologique pour les bienfaits de l’Humanité. Il voulut que lesUSA contribuent à l’élimination de la pauvreté dans le monde entier et la construction d’une paix durable entre toutes les nations. Son assassinat détruisit aussi l’espoir d’atteindre ces buts. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, la paix mondiale est en danger, de grandes sections du monde sont aux prises avec le désespoir et la pauvreté, et beaucoup de jeunes se retrouvent sans avenir. Récemment le Pape François a présenté un écrit apostolique Evangelii Gaudium dans lequel il insiste que le sixième commandement, « Tu ne tueras point », doit aussi s’appliquer en économie et que nous vivons aujourd’hui dans un système qui idolâtre l’argent et qui tue des gens. Il a ensuite appelé les dirigeants politiques d’aujourd’hui à changer énergiquement leur attitude et leur demande de changer ce système économique de manière décisive et avec vision, pour donner un véritable bien-être pour tous les habitants de la planète. Afin d’honorer la mémoire de Kennedy, nous devons donc non seulement pleurer face aux tourments de ce monde, mais il est de notre responsabilité de suivre l’appel du Pape François, afin d’infuser un nouvel espoir pour l’Humanité en réunissant les esprits des gens, et générer un mouvement d’inspiration dévoué à créer une renaissance de l’Humanité, loin de la destruction qui nous menace. Participons donc à ce concert avec la ferme intention de se dévouer tous et chacun à la vision de Kennedy, et créer sa vision de l’avenir, et ainsi participer à son immortalité. »

Dans les jours qui viennent, un enregistrement vidéo de l’événement sera disponible sur le site de l’Institut Schiller.